jeudi 13 décembre 2012

Un froid de coin-coin !

Enfin, j'ai pu tester ma résistance au froid. Il y a deux ans, la tentative avait avorté au kilomètre 40 de mon trajet travail-domicile.
Cette année, j'avais donc l'intention de remettre le couvert. Deux jeudis furent pris pour des conseils de classe, mais ce jeudi, je n'en avais pas.
Les conditions s'annonçaient épiques concernant les températures bien en-dessous de zéro. Mais ce qui m'inquiétait le plus, était l'annonce par Météo France de pluies verglaçantes.
Je tentai quand même l'aventure et enfourchai ma monture aux alentours de 14 heures. Les premiers coups de pédale se firent sans difficultés particulières. Le froid mordait un peu mais les vêtements spécifiques dont j'avais fait l'acquisition récemment grâce au produit de la vente de feu mon ancien vélo, ces vêtements, donc, me permirent de bien résister ! 
Les jambes ne tournaient pas aussi vite qu'à l'accoutumée, mais mieux ne valait pas trop forcer : avec ce froid une blessure est vite arrivée.
J'avais une solution de repli en cas de verglas ou de chaussées impraticables. En effet de nombreuses gares jalonnent mon parcours et m'aurait permis le cas échéant de rentrer de manière plus sûre.
La route s'est bien passée, avec toujours quelques passages où le partage de la chaussée est toujours délicat, notamment au croisement de la rue Solférino et de la rue Gambetta où les piétons occupent la piste cyclable en attendant le passage de leur feu au vert. Ils sont, qui plus est, tellement absorbés par leur portables ou leurs baladeurs qu'ils n'entendent pas la sonnette annonciatrice de ma venue.   

Bref, sur la fin, les membres s'engourdissaient, et comme me l'a justement signifié mon collègue David, je n'étais même pas sûr de pouvoir la retrouver ce soir à l'arrivée ...

Ca a piqué mais la route n'était pas glissante donc la sortie fut quand même bien agréable !  

jeudi 15 novembre 2012

Gitane Vision : le galop d'essai !

Et voilà !  Enfin ! J'ai fini par aller le chercher avant même d'avoir trouvé une solution pour l'abriter.
Bon, du coup, il trône au milieu du petit coin cuisine et Madame n'est pas plus ravie que cela, mais il faut avouer qu'il en jette !

Et ce n'est pas que physique ! Le confort de la selle, les passages de vitesses pouce/index très agréables et les portes bagages intégrés avant et arrière font que je ne regrette vraiment pas cet achat.

Le compteur m'indique que j'ai fait une belle petite route et est très simple d'utilisation.

Bref, le vélo qu'il me fallait !    

dimanche 28 octobre 2012

La Même Pas Cap !

J'ai participé ce matin à la première fournée de cette randonnée qui a tenu toutes ses promesses. 
 Enfin, ce n'est pas qu'elle m'avait promis la lune mais j'ai vraiment aimé cette randonnée.

Pour la deuxième année, l'APE de l'école de Roclincourt organisait trois parcours de 20, 40 et 60.

J'avais opté pour le 40 car je n'étais pas encore sûr de ma cheville mise en vrac par une gentille dame en voiture il y a deux ans.
Mais tout s'est bien passé.

Sur les 5 euros 1 euro 50 part pour financer les projets des petits bouts.

Le parcours :  roulant au début, puis tout s'est accéléré ; des petits passages dans les sillons des tracteurs, des roulées au bord de l'eau, des montées impossibles ( au moins 2 ), des descentes périlleuses en raison de l'humidité du terrain. Bref, ce qu'il faut pour en prendre plein les dents. Quelques portions plus roulantes émaillaient le tracé. De très grosses ornières à passer en mode amphibie.

Le fléchage : très correct étant donné les conditions météorologiques qui ont effacé de nombreuses flèches. Un petit souci juste avant le ravito mais rien de dramatique.

Le ravitaillement : pâtes de fruit, pain d'épice, raisins secs, gaufres liégeoises, carré de chocolat, eau citronnée ou mentholée. Très satisfaisant et roboratif !

L'accueil : vraiment bon, une équipe vraiment agréable tant à l'inscription, qu'au ravito ou encore qu'à l'arrivée. Mention spéciale pour la prise en charge du lavage au tuyau de la bécane par un membre de l' A.P.E. Soupe à l'oignon et sandwich à l'arrivée, croissant et café au départ !


Pour résumer, si vous êtes dans le coin, ou même si vous ne l'êtes pas , tentez l'aventure :)



Plus d'infos ici :  SITE DE LA RANDO

jeudi 25 octobre 2012

3 000 !

Enfin !

Deux ans plus tard, je réalise l'objectif que je m'étais fixé : atteindre 3 000 kms.
Ce ne fut pas une mince affaire mais j'y suis arrivé.

Donc voilà, ces 46 kilomètres ont été effectués avec le vélo de Madame. Car mon ancien et fidèle destrier m'a quitté, je l'ai échangé contre un bon d'achat lors d'une opération commerciale de Decathlon.

Mi-novembre, son remplaçant arrivera et j'espère qu'il vivra encore de nombreuses années :)

vendredi 19 octobre 2012

La dernière sortie de Raph

Ca fout quand même les boules. C'est un peu ma hantise ça..
Il paraît que cela s'est passé en Grèce !





samedi 29 septembre 2012

Le tour des Flandres !

Accompagné de Stephan, le frère de Nico, le mari de ma soeur (vous suivez pour l'instant?) et de Jo, le ptiot Laforce d'Orchies, nous avons fait un mini tour de Flandres à notre niveau. Nous nous étions donné RDV à Tournai pour plus de facilité. EN effet notre ami sudiste n'ayant jamais traversé la frontière et ne s'étant jamais trouvé outre-Quiévrain, mieux valait ne pas le perdre. Départ donné vers 9h30. Direction le Mont St Aubert d'entrée de jeu et ses 2400 m de montée à 8.5% de moyenne (passage à 14%) Suivirent ensuite dans l'ordre : - le Mont de l'enclus 1100m de grimpette à 6.1% de moyenne pour un max à 12% (c'était le plus facile de la journée) - le Knokteberg 1400 m, 8% et 13% max, nous fit comprendre que Stephan était largement au dessus de nous... la petite accélération qu'il produisit afin d'aller se soulager en haut de la côte, fit exploser Joris et me fit me rasseoir sur ma selle. Il ne servait à rien d'essayer de suivre ce rythme (trop) soutenu, car le plus dur restait à faire. - le Paterberg
, qui est, d'après moi la montée la plus difficile qu'il m'ait été donnée de monter à vélo. Cette montée est très courte (400m seulement) mais est toute pavée et atteint un pourcentage dingue. Voyez plutôt : 12.9% de moyenne et un passage dantesque à 20.3 % !!!! (la photo trouvée sur un site de vélo nous montre bien le dénivelé).J'ai cru plusieurs fois que j'allais tomber étant donné la très faible vitesse atteinte ! Arrivé en haut (dans la roue de Stephan, exploit assez grand pour être souligné!), la locomotive que j'étais (au niveau de la respiration, vous aurez compris) s'est empressée de descendre de vélo pour attendre Jo qui avait dû, lui, poser pied à terre (ce qui aurait également été mon cas si mon orgueil n'avait pas été si grand...je ne pouvais laisser Stephan, le sudiste réussir seul cette montée! Lui qui n'avait au préalable jamais roulé sur des pavés!) - A peine remis de ces efforts, nous avons enchainé avec le Vieux Quaremont, qui, pour la première fois, m'a semblé "facile" à gravir...2700m dont 1500 en pavés à 6% et 11.6% de pente max. - La route du retour nous faisant passer par des chemins de terre qui n'auraient pas effrayé notre ami VTC man, nous avons été contraints de reprendre le même chemin qu'à l'aller. Le Mont de l'enclus a pu être évité mais pas la longue ligne droite en faux plat montant menant au Mont St Aubert...tout du moins au col de la croix Jubaru pour être plus précis. Le vent se chargea de faire descendre...que dis-je...chuter notre moyenne qui jusque là était relativement correcte malgré toutes les ascensions. Arrivés à Tournai, il était temps de nous restaurer dans une friterie bien sympa où on nous permit de mettre nos montures à l'abris des regards indiscrets. Le vélo de Stephan étant, comme le coureur, une bonne catégorie au dessus des nôtres, il valait mieux ne pas tenter le diable. Un tour à refaire dans tous les cas.

mercredi 5 septembre 2012

De mieux en mieux (ou de pire en pire plutôt)

Soulignons quand même que le maire est UMP...




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Le long des Canaux : Chamouilley - Villegusien le Lac 24/07/2012

Find more Bike Ride in Roches-Sur-Marne, France

Gudmont
Après un solide petit déjeuner agrémenté à l'allemande par un hôte qui travaillait dans la région et se logeait au moulin, je me mis en route confiant et serein, me disant qu'après trois crevaisons, deux visites à Décathlon et une tige de selle recollée, je ne craignais plus rien. Ce fut donc au petit matin que je quittai Chamouillay en profitant d'une belle lumière. La journée s'annonçait vraiment agréable et les douleurs n'étaient plus aussi lancinantes.
La route était vraiment belle et la végétation autour commençait à changer par rapport aux essences rencontrées jusqu'à ici. Soudain, une silouhette au loin attira mon attention : un gros chien sans son maître. Jusqu'ici les maîtres tenaient leurs toutous près d'eux, ce qui était appréciable étant donné le risque de chute quand un chien se prend dans une roue. Il est énorme celui-ci. En approchant, je réalise ma méprise, ce n'était pas un gros chien mais un chevreuil ou peut-être une biche, dont j'ai appris récemment que le gabarit était impressionnant. Elle disparut dans les bois sans que je pus en voir davantage.
Et quelques mètres après cette rencontre, Joinville ( Haute Marne ) fut atteinte. Je décidai de me rendre dans le centre ville afin d'acheter un tube de dentifrice dans une pharmacie. Le pharmacien discuta quelques minutes avec moi et je repartis avec la dernière chose qui manquait pour mon hygiène personnelle ( j'avais bien une brosse à dent gracieusement offerte par Crafton quelques jours auparavant mais un dentifrice manquait  quand même.) Cette escale me permit de repartir en 2005, car j'étais sur la route de Neufchâteau.
Chaumont en vue
Je repris ma route en direction de Chaumont quand un premier incident émailla la matinée. Juste après avoir croisé deux joggeuses, une lanière de ma poche à eau se prit dans le garde boue arrière et me freina net dans ma course, me coupant le souffle au passage. J'inspectai les dégâts, car le garde-boue frottait désormais sur la roue. Mais peu importe, je continuai mon chemin.
Quelques kilomètres plus loin, alors que j'avais de bonnes jambes et que j'avançais bien sur le programme prévu, le garde-boue me joua encore des tours, mais cette fois, ce fut la chute ...

Heureusement que j'étais tombé sur la gauche, car remonter du canal, sans parler de récupérer le vélo et les sacoches, n'aurait pas été chose aisée. Des orties amortirent ma chute côté gauche, mais comme je n'avais pu enlever mon pied droit de la cale, le vélo se coucha sur moi. Je me relevais irrité sur tout le côté gauche mais sans bobo plus important. Je redémarrai donc, pestant contre la malchance qui semblait s'acharner. Un bruit de washboard m'inquiéta et j'inspectai ma roue arrière : trois rayons avaient été arrachés et jouaient de la musique, à l'instar de ces petits morceaux ajoutés par les plus jeunes sur leur rayons pour donner un air plus méchant à leur vélo ...
Il va sans dire que ma roue se voila très vite. Pas rassuré de terminer avec une roue voilée, j'espérais que Chaumont allait pouvoir m'offrir quelques magasins de réparation.
Un jeune homme croisé sur la route me rassura sur la présence d'un magasin Intersports ( ce qui me rappela mes trois années de scoutisme ! ) non loin du canal dans le bas de Chaumont. J'étais décidé à faire changer cette roue et appelai le magasin pour expliquer ma situation, en espérant qu'il pourrait s'occuper de mon cas en "urgence".
Malheureusement, il venait de vendre leur dernière roue de 700 le matin-même, mais le mécanicien me débarrassa définitivement de mes rayons arrachés que j'avais emberlificotés comme j'avais pu pour ne pas les entendre racler les autres rayons. Le maudit garde-boue vécut aussi ses derniers instants.
Il me fallait quand même trouver quelqu'un qui puisse m'aider, car pour empêcher le frottement des patins arrière, j'avais supprimé mon frein arrière ce qui n'était pas pour me rassurer vu la chance que j'avais à ce moment-là. On m'indiqua donc la présence d'un vrai vélociste dans le haut de Chaumont.
Et me voilà parti pour une côte de cinquième catégorie, afin de rejoindre le centre de Chaumont et la  route de Dijon, afin de me rendre à la Boutique du cycle.
 Je fus très bien accueilli par le propriétaire des lieux qui trouva une solution à mon problème très rapidement. Je m'excuse encore d'avoir un peu perturbé sa clientèle habituelle. Et j'applaudis encore la vitesse et le professionnalisme dont il a fait preuve. La facturation ne fut même pas élevée. Si vous habitez dans le coin de Chaumont ou que vous ne faites qu'y passer, n'hésitez pas à vous rendre à cette boutique qui en plus vous proposera des vélos de très grande qualité à la hauteur du maître des lieux !


Langre 4 kms
Je me remis donc en route et sur ses conseils, je gravis Langres afin d'éviter une montée tout aussi pénible au pied du souterrain d'Heulley. Me voici donc sur la route de Chamarandes qu'il vaut mieux descendre que remonter ! Je retrouvai donc le canal et continuai ma route vers Langres.
Plus d'incident à déplorer et heureusement car je n'avais plus d'attache rapide et n'aurais pu démonter mon pneu arrière. Les arrêts photos se succédaient et bientôt, j'arrivai au pied de Langres.
Langres
Des travaux barraient la voie verte et je dus prendre un itinéraire alternatif pour arriver en bas du plateau éponyme. Un tandem allemand composé d'un père et de sa fille me rejoignit alors que je débouchai sur la grand-route. J'avalai ma dernière viennoiserie achetée près de Cuiry et vidai le fond de ma bouteille de boisson. Nous débutâmes l'ascension ensemble puis rapidement, après avoir dû m'arrêter pour passer mon petit plateau à la main, chacun roula à son rythme et j'atteignis le feu qui régulait la circulation entre la N19 et la N74. J'attendais depuis de longues minutes, quand je décidai de passer quand même, le feu ne s'étant pas mis une seule fois au vert alors que plusieurs cycles avaient changé les autres feux. Et ce fut la partie la plus ardue de l'ascension de cette montée de quatrième catégorie. Autant vous dire que j'ai pu profiter du paysage et de la vue sur les remparts de la ville.
Je rejoignis le centre-ville ( en travaux ) pour m'arrêter sur la place Diderot, natif de Langres, afin de profiter de ce petit exploit personnel. J'en profitais pour rassurer mon hôte du soir sur mon arrivée prochaine.

Encore une petite ascension vers Saints Geosmes et ce fut une longue et rapide descente vers Longeau-Percey où je bifurquai afin de reprendre la route de Villegusien-le-lac.

Les Lilas

Encore une étape bien réjouissante. Après avoir longé le lac puis être entré dans le village, je repérai l'église puis en tournant la tête derrière moi, j'aperçus le sigle des Gîtes de France qui m'indiqua que j'étais bien arrivé.
Après une bonne douche, je me joignis à l'apéritif servi autour d'un table composée de Mme Robin et d'un couple de voyageurs de Toulouse, le monsieur ayant de la famille dans la région. Le repas fut vraiment délicieux, sans chichi, et roboratif. Monsieur nous rejoignit peu de temps après et j'appris assez vite que je partageais la table de Monsieur Le Maire.
Les échanges furent sympathiques et animés, mais il me tardait quand même de rejoindre ma chambre afin de reprendre des forces pour la dernière étape du lendemain. J'avais hâte car j'allais revoir mes deux chéries. La chambre était spacieuse et la literie très agréable. La salle de bains était bien équipée et surprise des produits de douche étaient disponibles, chose que je n'avais encore jamais vue sur ce périple.
A conseiller si vous passez dans la région !

 
  

dimanche 2 septembre 2012

Le long des Canaux : Sarry-Chamouilley 23/07/2012

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L'entrée de Sarry
Et voilà, la plus petite étape du trajet mais pas la moins mouvementée. Première découverte : un parcours en pick-up jusqu'à la zone commerciale de Saint Memmie.
Pendant que le mécanicien s'occupait de ma monture, je fis quelques emplettes pour me protéger du soleil et pour prévenir la déshydratation. Une fois récupéré mon vélo, je dus me rendre à Brico-dépôt car le réparateur avait repéré un problème au niveau de la tige de selle qui était décollée. 
Je fis mon mélange avec la colle spécial métaux que je venais d'acquérir puis en badigeonnai la tige. Je patientais jusqu'au temps recommandé puis me mis en route pour faire mon dernier achat en pharmacie et repasser remercier mon hôte de la Janenquelle.

Pont à Soulanges
Me voilà parti pour Vitry-le-François, ville que je choisis pour me restaurer. Tout se passait bien : le temps était au beau fixe, le canal très agréable et je quittai finalement le canal latéral à la Marne pour emprunter le canal de la Marne à la Saône, canal entièrement aménagé sauf dans le souterrain à Heuilley-Cotton. 
L'arrivée à Vitry-le-François fut mouvementée car voulant poursuivre le canal le plus longtemps possible, je n'empruntai pas l'ancien  bras du canal mais continuai vers le bief de partage. Mal m'en prit car je débouchai sur un camp de nomades et l'état du sol me fit craindre une nouvelle crevaison. Mais tout se passa bien et je rejoignis le centre relativement facilement après avoir demandé ma route à une dame qui venait de faire un plein d'essence au Leclerc du coin. 
J'avalai donc un sandwich et une mini-pizza froide sur le banc d'un petit parc situé en face de l'office de tourisme de la ville. Une fois rassasié, je me remis en route et rejoignis assez facilement le canal grâce au plan reçu du syndicat d'initiative. 

J'étais vraiment content d'être enfin sur le dernier canal, également nommé Canal entre Champagne et Bourgogne puisqu'il reliait les deux régions. Et là ... A peine avais-je mis une roue sur la piste que j'entendis à nouveau ce bruit caractéristique accompagnant toute crevaison soudaine. Cette fois-ci ce serait plus compliqué car la chambre à air arrière était concernée. J'enlevai donc les bagages, la roue afin de pouvoir réparer plus facilement. Pas de problème si ce n'était pour obtenir une pression satisfaisante pour rouler. Je repris la route un peu inquiet de l'état du pneu arrière qui m'avait un peu déchiré.
Bref me voici en route pour Saint Dizier, patrie des glaces Miko entre autres ... Le chemin était agréable et les premiers panneaux balisant le canal faisait plaisir à voir car il me renseignait sur les distances parcourues et à parcourir pour atteindre la prochaine étape. Les avions de chasse de la base aérienne m'escortèrent également mais leur vacarme était bien fatiguant à la longue.
Tu n'es pas le bienvenu à Sapignicourt étranger ...
Un groupe de cyclistes m'accompagna jusqu'au Décathlon de Saint-Dizier ( on va finir par croire que j'ai des actions ...)  afin de procéder à une vérification de mon pneu arrière. J'eus droit à une petite visite historique de Saint-Dizier pour l'occasion. 
La réparation était indispensable car le pneu était arraché et une boursouflure était apparue sur la chambre à air : le pneu aurait pu exploser à n'importe quel instant ... J'avais évité l'accidente de peu.
Encore quelques achats ( dont une pompe à pied pliable en cas de nouvelles crevaisons et bien sûr de nouvelles chambres à air car mon stock et ma confiance commençaient à faire défaut ...)
Me revoilà sur la route à quelques kilomètres de mon point de chute du soir, et quelques dames revenant de Chamouilley me rassurent sur le bon état du chemin de halage, qui venait effectivement d'avoir été refait pour la modique somme d'un million d'euros !
Quelques coups de pédales supplémentaires et j'arrivai enfin à destination.


 L'arrivée sur place fut un peu gâchée par un hôte qui plutôt que d'emprunter la route d'accès au moulin, avait préféré rouler sur le chemin de halage récemment refait. Je me rendis compte alors que les chambres étaient dans mon dos.
Le cadre est vraiment exceptionnel : un triangle de verdure entre la Marne et le Canal qui abritait un moulin et une propriété aujourd'hui entièrement aménagée en chambres d'hôte et gîte rural. Une piscine couverte et chauffée vient compléter l'ensemble.
L'autre atout majeur étant la proximité avec le chemin de halage : on est vraiment les pieds dans l'eau !
La chambre était très jolie décorée avec des tableaux peints par notre hôte qui a un joli coup de pinceau. La salle de bains grande et agréable me permit de me débarbouiller et des peignoirs attendaient à la sortie de douche ce qui fut la cerise sur le gâteau. 
Le lit était très agréable mais avant d'en profiter pour une nuit réparatrice, j'avais bien l'intention d'étrenner le restaurant gastronomique du village. Cela tombait bien car je n'avais mangé la veille que des viennoiseries et le moulin ne faisait pas table d'hôte.
L'auberge du cheval blanc me servit un repas très généreux et très bon qui me réconforta aussi un peu de ces journées de solitude car la petite famille me manquait à chaque instant. Je profitais d'ailleurs d'une pause entre la commande et le service pour passer un petit coup de fil à mes deux amours. 
Bref un indispensable pour planifier une étape de charme sur ce parcours. Attention tout de même à vérifier l'ouverture de l'auberge qui ferme une quinzaine de jours l'été.

samedi 1 septembre 2012

Le long des Canaux : Cuiry les Chaudardes - Sarry 22/07/2012

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La rencontre de deux canaux
Et voici une nouvelle journée qui commença par un joli brouillard matinal qui se dispersa fort heureusement après le petit-déjeuner. Quelques kilomètres de routes me suffiraient pour rejoindre le canal sur la commune de Berry-au-Bac. Une toute petite portion du canal latéral à L'Aisne tout d'abord, puis le canal de l'Aisne à la Marne ensuite et enfin le canal latéral à la Marne.
Je fis une première halte qui fut primordiale pour mon ravitaillement, car si cette boulangerie eût accepté un paiement par carte inférieur à sept euros, je n'aurais pu acheter suffisamment de pain et de viennoiseries pour être tranquille jusqu'à la quasi-fin du périple.
Voici donc Berry-au-bac qui me permit de rejoindre le canal qui devait me mener à Reims. Ce fut chose faite après avoir engagé la discussion avec la sympathique demoiselle qui gérait l'écluse de la ville. Le fait qu'elle portait un T-shirt à l'effigie de Dexter, l'expert en éclaboussures de sang, ne m'inspira pas confiance de prime abord mais étant moi-même fan de la série, je fus assez vite rassuré sur les intentions de cette dame.
La coulée verte reimoise
Le canal était très agréable et comme nous étions dimanche, de nombreuses personnes arpentaient les chemins de halage et je croisai de nombreux cyclistes en chemin. Après quelques kilomètres d'un sentier un peu herbeux, j'arrivai au nord de Reims qui a fort opportunément aménagé une voie verte d'une douzaine de kilomètres dans sa traversée. Un homme en rollers attira mon attention, tandis que je prenais une photo du plan de cette voie verte. Il allait m'accompagner tacitement jusqu'à la sortie de Reims. Dieu qu'il y avait du monde ce dimanche et je me frayai un passage à travers la foule, tâchant d'apercevoir un établissement qui aurait pu m'accueillir pour me restaurer. Finalement, je décidai d'attendre la sortie de la ville afin de profiter d'un endroit un peu plus calme.
Je m'arrêtai au bord du chemin profitant d'un rayon de soleil qui traversait le feuillage des arbres bordant le chemin de halage, et entamai mon repas du midi qui se constituait d'un petit pain et de croissants.
Le souterrain
Je repris mon chemin et de nouveau le calme reprit ses droits. J'approchai du souterrain du mont de Billy qui est interdite à toute circulation autre que fluviale. La route y menant étant fort ardue en raison de la présence d'herbe, je décidai d'emprunter un chemin situé juste un peu au-dessus du chemin de halage : il s'avéra être un chemin réservé pour l'accès pompier à l'entrée du souterrain. J'arrivai donc beaucoup plus vite aux portes du souterrain et remontai, faisant confiance à ma carte, en direction de l'ancienne N44. Je passai devant une ancienne auberge, appelée fort opportunément l'auberge de la voûte, et me retrouvai face à la N44 qui pour mon malheur était en deux fois deux voies à cet endroit.
J'hésitai à traverser tout droit, car un panneau indiquait la présence d'un chemin de halage qui ressemblait à celui que nous avions emprunté avec Crafton à la verticale du Canal de Saint Quentin. Seulement, à l'époque du panneau, l'autoroute et la Ligne à Grande Vitesse Est n'existaient pas. Je me rabattis donc sur l'autre solution que m'indiquait ma carte : longer la N44 à contre-sens puis prendre un pont qui menait par un chemin communal de l'autre côté du mont de Billy. Après avoir gravi une pente assez conséquente en plein soleil, je rejoignis la sortie du souterrain et ce fut une descente en palier très agréable jusqu'à Condé sur Marne.
Arrivé à la dernière écluse, je tombai sur un groupe sympathique qui prenait le repas devant le canal, et j'engageai la conversation sur mon trajet et nous échangeâmes sur le beau temps enfin revenu et sur la suite des vacances. Après m'être fait indiquer la route, je pus enfin rouler sur le Canal latéral à la Marne à destination de Châlons-en-Champagne, maintenant mais qui s'appelait alors Châlons sur Marne, nom qui me rassure plus quant à la présence du canal dans cette ville que l'actuel. 

Châlons
Bref, le revêtement devint vite très agréable, puisque l'agglomération a eu la  bonne idée d'aménager une voie verte sur les bords du canal. Je progressai donc assez vite et après avoir discuté avec quelques personnes sympathiques qui me rassurèrent sur la suite du chemin, j'atteignis Châlons. Conscient d'être presque arrivé et content d'avoir bien roulé, je décidai d’accélérer la cadence pour les trois derniers kilomètres. Bien mal m'en prit, car un bruit que je n'avais encore jamais entendu stoppa net mon enthousiaste : ce sifflement m'indiquait que j'avais crevé, mais que, ne faisant pas les choses à moitié, ce n'était pas une crevaison lente.
Je descendis du vélo, constatai les dégâts et entrepris de changer ma première chambre. Un coup de démonte-pneu, facile ... Pompe à vélo en mains, les doigts dans le nez ... Maintenir le vélo pendant que je gonfle, pas facile .... Je m'escrimai et finis par demander de l'aide à un monsieur accompagné de sa fille pour m'aider à tenir le vélo et même à gonfler, car je m'y prenais apparemment mal, puisque la pression n'augmentait guère. Enfin, je me dis qu'avec 2 bars, j'allais bien tenir jusqu'à Sarry et me remis en selle tout en remerciant chaudement mon assistant du moment.
" Ca y est !, me dis-je. Voici Sarry, je vais pouvoir me reposer après cette belle journée "  Je voulais également soulager la douleur qui commençait à me faire souffrir chaque fois que je me levais de la selle : l'irritation due au frottement m'avait entamé le séant jusqu'au sang. Et bien sûr, j'étais parti, comme me l'avait fait remarqué Crafton, sans trousse de secours : ni crème solaire, ni pansement, ni même de dentifrice ... Je comptais bien sur la journée du lendemain qui ne comptait que 70 kilomètres d'étape pour pouvoir pallier ces manques.
Seulement voilà, quelques décamètres après avoir franchi le canal pour entrer dans Sarry  qu' une mauvaise nouvelle arriva : j'étais de nouveau à plat .... Au diable le changement de chambre, il ne me restait que quelques hectomètres, je téléphonai donc à mon hôte du soir pour la rassurer sur ma venue et entrai chez elle à pied.


Content d'être arrivé, car l'accueil chaleureux qui me fut réservé me mit du baume au cœur. Mme Maillet me présenta la chambre, au rez-de-chaussée, donc bien pratique lorsqu'on voyage à vélo. Cette chambre est entièrement adaptée aux personnes à mobilité réduite, et la décoration sobre, plaisante et de bon goût me plut tout de suite. Je m'installai et pris une douche revigorante pendant que mon hôte se renseignait sur l'ouverture d'un magasin de cycles à Châlons où elle promit de me déposer le lendemain.
L'information en poche, je profitais de la salle télé que m'avait indiqué ma charmante hôtesse pour regarder le journal télévisé avant d'aller rejoindre mon lit. Lit grand et agréable qui me fit sombrer dans les bras de Morphée rapidement.
L'ancien château de Sarry était devenu une exploitation agricole et la porte d'entrée est un des rares vestiges du bâtiment originel (un guide présent dans la chambre en raconte l'histoire dans les moindres détails ). Le cadre est donc très reposant ; mais ici, ce sont surtout les humains qui font qu'on n'oublie pas le séjour. Je vous recommande chaudement cet endroit !
Le lendemain matin, le petit-déjeuner fut partagé avec une famille belge de retour de vacances en Corse : ils remontaient et moi je descendais. Et ce fut le départ pour une matinée bricolage ... Mais c'est un autre jour. 

De mieux en mieux...

Vous vous imaginez gravir le mont St Aubert ou le mont Cassel avec cet engin ?

jeudi 30 août 2012

Le long des Canaux : Levergies - Curiy les Chaudardes 21/07/2012

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Un nouveau jour se levait sur la troisième étape du parcours, et je savais que la solitude serait ma seule compagne à partir d'aujourd'hui, car mon fidèle Crafton devait reprendre le train en gare de Saint-Quentin.
Après un très bon petit-déjeuner, nous prîmes le chemin des champs afin de rejoindre la route qui nous permettrait de récupérer le canal de Saint-Quentin. Ce fut chose rapidement faite et dès le début, nous croisâmes un couple de néerlandais qui suivaient un chemin de Saint Jacques de Compostelle. Rudement bien équipés avec leurs vélos à toute épreuve et leurs sacoches haut de gamme.
L'arrivée sur Saint-Quentin fut très rapide et la gare, sise au pied du canal, fut très rapidement repérée. Crafton n'allait pas m'abandonner aussi vite et à la sortie de Saint-Quentin, un chien décida de s'offrir une petite course à pied en notre compagnie. Son maître avait beau s’époumoner, le chien nous suivait toujours, ce qui nous inquiétait tous deux car un chien qui traverse sous vos roues et c'est la chute. Il finit heureusement par se lasser.
Kilomètre 62

Puis, trompés par la berge qui bifurquait, nous nous retrouvâmes coincés dans la halte nautique de Séraucourt. Après un rapide coup d’œil par-dessus la rambarde du pont, Crafton me rassura en estimant que la route était bien plus praticable de l'autre côté. Encore quelques hectomètres et ce fut le moment de nous quitter. Juste devant la borne 62 qui plus est ! Déjà autant de kilomètres parcourus depuis Cambrai ! Après avoir essuyé quelques larmes ( j'adore cette petite touche mélodramatique ... ), je pédalais de plus belle afin de rejoindre Chauny en vue de ma pause déjeuner.

Après avoir croisé la Somme au niveau du pont canal du Hamel, je tentai d’accélérer tranquillement la cadence, car j'avais quand même 130 kilomètres à couvrir sur cette journée.

Et très vite, je déchantai. Le chemin se transforma vite en sentier plus ardu et le revêtement herbeux était très fatiguant. Et pour couronner le tout, je me trompai sur la nature d'un matériau et m'enfonçai de 50 cm dans la glaise, sur le chantier de réfection d'un pont, au dessus du canal sur la commune bien-nommée de Pont-Tugny. 
Je continuai tant bien que mal et j'avoue avoir eu quelques inquiétudes quand le chemin herbeux se borda sur ma gauche d'un ruisseau et sur ma droite le canal, ne me laissant qu'une petit bande de terre pour circuler. Je décidai donc de quitter le chemin de halage en espérant retrouver une route plus praticable un peu plus loin. Ce fut chose faite après être passé au dessus de la D1 puis avoir rejoint le canal, peu avant Tergnier. Le Canal de Saint-Quentin touchait à sa fin et une dame bien aimable me permit de récupérer la bonne rive afin de rejoindre Chauny.

Et voici Chauny où je décidai de m'arrêter déjeuner. Et la borne à côté de laquelle je posai mon vélo me confirma que le Canal de Saint Quentin s'achevait là. Je traversai le pont à la recherche d'une boulangerie et je tombai sur le couple de boulangers le plus sympathique au monde.
Après avoir fait mes achats et être retourné manger, je m'aperçus que j'avais oublié mon casque, et donc ma caméra, sur le porte-parapluies de la boulangerie. J'y retournai donc un peu inquiet. Je poussai la porte et fus accueilli par la boulangère souriante qui me tendit mon bien. Quant au boulanger, il m'offrit pour ma peine à venir une viennoiserie et une boisson énergétique, qui je l'avoue, me firent du bien sur le reste du trajet !




Donc, si vous voulez vous restaurer à Chauny, allez chez Viviane et Claude sur la D937 ( ancienne N37 ) 03 23 52 11 35.




Je savais que le 

prochain canal n'était pas empruntable à vélo, il me fallait donc tâcher de le suivre au plus près afin de pouvoir rallier la chambre d'hôte du soir. Je m'acquittai plutôt bien de la tâche et je fus également très content de trouver un panneau Michelin dans le village de Champs. Je réussis à rejoindre le canal non loin de Coucy, passage qui me rappela le périple de Nevers parcouru avec Bruno et Mimi. Je devais rejoindre Loeuilly sous Coucy. J'empruntai un petit chemin forestier, rejoignis la D1 puis bifurquai sur la gauche afin de commencer l'ascension vers Loeuilly. Je pris une route menant au canal et refusai l'offre la plus intéressante de ma carrière de cycliste. Un couple d'Irlandais qui franchissait l'écluse me proposa de monter avec eux jusqu'à la prochaine écluse. J'hésitai à cause de l'heure qui tournait, car je savais que je serais arrivé en retard chez mes hôtes du jour. Je déclinai à regret l'invitation, en les remerciant vivement de leur proposition.

Je devais ensuite rejoindre Anizy par des chemins de traverses et je croisai la route de deux écuyères étonnées de voir du monde passer par ici. Quelques kilomètres plus loin, je croisai la route d'un monsieur, à qui je demandai la confirmation de la route d'Urcel qui devait m'amener au bassin de Monampteuil, où le canal passait en souterrain pour franchir la crête du Chemin des Dames. Il m'invita à visiter son jardin et son intérieur et vu qu'il était près de 17 heures, j'acceptai son invitation afin de souffler un peu, car la journée était chaude et la route plus pentue qu'au bord de l'eau.
Puis, je repris mon chemin et j'entamai la montée vers le chemin des dames à Pargny-Fillain. Une vue spectaculaire s'offrit derrière moi et j'attendis le premier lacet pour contempler le magnifique paysage de ce petit coin de l'Aisne. Enfin après, quelques kilomètres d'une côte classée 5ème catégorie par mon ami Mapmyrun, j'arrivai sur le Chemin des Dames tristement célèbre pour son nombre de morts au cours de la Grande Guerre. Je le quittai assez vite pour profiter d'une descente rapide et agréable jusque Braye en Lannois, point de départ du Tunnel sur ce versant-ci. Après avoir aidé une vieille dame qui voulait qu'un parfait étranger à vélo s'assurât que son portail était bien fermé, je rejoignis le canal et entamai une discussion avec le monsieur qui s'occupait de surveiller l'entrée du tunnel.
Il me rassura sur la proximité de la route qui menait à ma destination finale et me conseilla de surveiller ma selle qui avait l'air de bouger. Je suivis donc la fin du Canal de l'Oise à l'Aisne qui apparemment n'enregistrait pas un lourd trafic fluvial. Je quittai la le canal à Bourg et Comin, tâchant de rejoindre au plus vite Cuiry les Chaudardes. J'avais prévu d'arriver à 20 h 00 et grâce à un dernier coup de pédale vigoureux, je tins mon engagement.



Un endroit aussi que je vous recommande chaudement si vous décidez de suivre mes traces ou de les remonter.
L'endroit a été rénové et bâti avec goût, la décoration est très classe et les chambres vraiment jolies.
La douche à l'italienne me permit de prendre mes aises et de pratiquer quelques étirements avant de rejoindre les convives à table. Les chambres donnent sur une terrasse à partir de laquelle se découvre un panorama sur la campagne et les bords de l'Aisne que l'on devine au loin.
On pourrait être impressionné par ce cadre, mais les hôtes savent vous mettre à l'aise et la cuisine de Tony saura vous enchanter, si vous aimez les plats élaborés mais attention, ici, beauté des assiettes ne rime pas avec portion lilliputienne.
Le repas fut partagé avec un couple d'anglais et la discussion se poursuivit jusqu'à assez tard dans la soirée. Il fut après temps de se coucher, car le lever le lendemain promettait d'être difficile maintenant que les kilomètres s'accumulaient. 
La nuit fut très appréciable, non seulement en raison de la fatigue du jour, mais aussi étant donné la qualité de la literie. 
Le petit-déjeuner fut roboratif et gourmand avec des confitures maison dont je me délectai. Un grand merci pour l'accueil.
Avant de partir, Tony m'indiqua une boulangerie où je pourrais me ravitailler, car le dimanche soir se ferait sans table d'hôte. 

jeudi 23 août 2012

Enorme

Enfin un vélo à ma taille !


vendredi 17 août 2012

Le long des canaux : Mortagne-Levergies 20/07/2012



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Et voici la deuxième étape  

Petit déjeuner avalé, nous nous mîmes en selle pour rejoindre la rive de l'Escaut canalisée. Nous étions invités par Marco à nous restaurer chez lui avant de repartir en sa compagnie sur quelques kilomètres. La première partie me permit de découvrir le terrain de course à pied de Crafton qu'il nomme opportunément la piste des lapins, non qu'on y rencontre des gens pressés de s'accoupler rapidement mais les lapins y pullulent littéralement.
En terrain connu, Crafton nous guida comme un chef jusqu'à Fresnes sur Escaut et munis de nos laisser-passer, nous empruntâmes un chemin idéal pour se faire dépecer sans être vu. Nous roulâmes quelques minutes le long des usines qui bordent l'Escaut, puis enfin la gare de Valenciennes imposa sa silhouette dans le paysage.

Il nous fallut résoudre un problème de taille : passer sous l'autoroute et à côté de la voie ferrée. A l'approche du passage, mon moral prit un coup, car le passage était clôturé avec de jolies palissades vertes. Heureusement, mon regard fut attiré par un fléchage de parcours VTT qui nous amena sans encombre de l'autre côté de l'autoroute. Mais nous n'avions pas le choix, nous devions contourner la grande usine de recyclage de métaux afin de rejoindre les bords du canal dans la ville de Trith.
Nous longeâmes donc l'A23 sur quelques hectomètres, puis rejoignîmes la route de Trith, non sans être passés par un amoncellement de parties métalliques qui eurent lentement raison du pneumatique arrière de Crafton.
Passerelle à Trith
 Après quelques hésitations dans une cité ouvrière et un joli jardin, nous rejoignîmes les bords de l'Escaut pour nous diriger vers notre prochaine ville-étape : Hordain. Un changement de pneu plus tard et nous pûmes rejoindre notre ami Marco qui nous attendait et était bien décidé à nous faire profiter de ses racines italiennes. C'est donc après avoir dégusté un délicieux plat de pâtes accompagnées de thon aux sauces diverses que nous passâmes le flambeau à notre hôte.

Il nous guida à travers les petits chemins, puis nous fit regagner les bords d'Escaut où nous pûmes admirer une sucrerie et d'autres entreprises signes de l'activité industrielle que drainait l'Escaut. 
Cambrai
Et enfin, ce fut Cambrai, ville où commence le Canal de Saint Quentin, premier canal inconnu de nous deux.

Marco nous dirigea sur quelques kilomètres puis rebroussa chemin, nous laissant poursuivre notre aventure.


Nous quittâmes le Canal à notre entrée dans le département de l'Aisne, au niveau de Vendhuile, car la route se faisant plus vallonnée, le canal n'allait pas tarder à passer en souterrain. Et tandis que les bateaux continuaient à l'aide du toueur et du touage de Riqueval, les piétons et les cyclistes ne pouvaient franchir le souterrain.
C'est dans le hameau de Macquincourt que nous décidâmes de suivre le canal à la verticale sur un chemin qui semblait plus être fait pour la randonnée pédestre que cycliste. Néanmoins, un balisage VTT nous rassura sur la praticabilité du sentier qui en fit voir de toutes les couleurs à nos jambes, bras et autres appendices. Les ronces et les arbres envahissaient la quasi-totalité du chemin, et la taille de Crafton tourna pour une fois à son avantage : tandis qu'il esquivait les branchages avec brio, je faisais les frais de cette jungle verte.
Le pont de Riqueval
Les cheminées d'aération en brique finirent de nous rassurer sur la direction que nous empruntions. Nous rejoignîmes la grand route au niveau du Cimetière Canadien, puis après une dernière tentative de suivre le canal qui nous conduisit dans un cul-de-sac ( voir carte du parcours ), nous reprîmes la route départementale qui nous mena à Levergies, étape du jour.


Nous fûmes accueillis de manière plus que cordiale et le repas que nous partageâmes avec nos hôtes et leurs petits-enfants en vacances chez eux nous régala et nous requinqua des efforts de la journée.
Les vélos furent confortablement installés dans une remise, et après nous être déchaussés, nous fûmes installés dans notre chambre composée de trois lits simples et d'une décoration à l'ancienne qui ne manquait pas de charme.
La discussion avec nos hôtes fût très plaisante et nous nous sommes vraiment sentis à l'aise.
Le petit-déjeuner copieux et servi à une heure très matinale à notre demande ( service appréciable quand on doit enchaîner les kilomètres le lendemain  ) ne fit que confirmer la bonne impression de la veille.
Une adresse à retenir pour vos périples qu'ils soient cyclistes, pédestres ou motorisés !

Le long des canaux : Tourcoing-Mortagne 19/07/2012

Voici donc la première étape du parcours.


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Première étape du parcours que je connais sur le bout des roues. Mais ne croyez pas que la routine allait s'installer sur cet itinéraire que j'avais déjà bien parcouru.
En effet, j'avais à peine fait 200 mètres que de sympathiques jeunes gens qui organisaient une vente sur le pouce de produits naturels repérèrent la caméra qui surmontait mon casque.
Ils communiquèrent tout de suite leur amitié en me promettant de m'offrir gratuitement une chirurgie plastique du visage. Après leur avoir indiqué en un mot que la caméra ne tournait pas et ne risquait de conserver les échanges de leur petit commerce de quartier ils réitérèrent leur offre. Je déclinai l'invitation et poursuivis ma route.

Je me dirigeai vers le Canal de Roubaix, premier canal à croiser ma route. Après avoir traversé le chantier du CETI, je me retrouvai enfin au bord de l'eau et me félicitai d'avoir si bien roulé. Le parcours se passa sans encombres et après quelques kilomètres, je demandai à des cyclistes de passage si ma caméra était bien allumée. Évidemment, j'avais raté l'allumage et cela faisait environ vingt minutes que je parlais tout seul.

La frontière fut atteinte en un coup de pédale et je circulai à présent sur le Canal de l'Espierre qui me permettrait de récupérer l'Escaut. Enfin, c'est que je croyais car si vous êtes curieux et que vous zoomez sur la carte, vous verrez que je n'ai vraiment pas pris le chemin le plus court  ...

Enfin, l'Escaut et ses larges chemins de halage bétonnés qui m'amenèrent en quelques dizaines de minutes à la première étape de ce long voyage : Tournai Vaulx où je pus me reposer et boire un jus frais chez l'ami Yvan. Juste avant de monter sur le pont de Vaulx ma fidèle caméra s'éteignit. 

Et comme j'en eus la confirmation plus tard dans la soirée, ce film sera à refaire car de la buée dans la coque de protection avait rendu toute la vidéo complètement flou. 

Bref, le temps passait trop vite et je devais encore atteindre Mortagne afin de rejoindre mon coéquipier du vendredi qui devait m'accompagner une journée et une matinée lors de mon périple.

La ville frontière fut vite atteinte et un magnifique barbecue m'attendait qui allait charger mes batteries pour la longue journée qui nous attendait. Crafton fut un hôte de rêve, et tandis qu'il préparait sa montre liseuse de tracés, je rechargeais la batterie de mes divers appareils ( caméra et téléphone ). 
Je fermai bien vite mes petits yeux car la journée du lendemain s'annonçait longue et délicate.

jeudi 7 juin 2012

Le baptême des pédales !

Non, ce n'est pas le titre de la dernière comédie américaine pour adolescents ...
J'ai tout simplement étrenné mes pédales dont j'ai fait l'acquisition il y a peu. Un jeu de pédales mixtes : un côté SPD ( non,non toujours aucune allusion déplacée ... ) pour chaussures avec cales et un côté traditionnel pour chaussures classiques.
Et quant à faire, la paire de chaussures mixte qui va bien avec s'est également retrouvé sur la petite note au magasin. Des Shimano jolies comme tout avec un petit air habillé pour les soirées chez l'ambassadeur.
Je vous épargne le récit de la route entre Hénin-Beaumont et Tourcoing et les dangers de la circulation en ville.
Le temps quant à lui était maussade et pluvieux. Un temps de saison.

J'ai eu peur les deux trois premiers décrochages mais finalement le système est assez intuitif et si la pluie n'avait pas rendu les pédales glissantes ( toujours aucun jeu de mot ... ) j'aurais eu moins de difficultés à raccrocher les chaussures.

Sur le plan du confort, c'est plutôt réussi car même si je n'ai pas senti un grand changement de puissance de pédalage, j'avoue que la régularité du coup de pédale ( n'insistez pas ... ) enlève beaucoup de fatigue en fin de parcours.

Bref une expérience agréable sous la pluie !

dimanche 3 juin 2012

Le long des canaux : la descente en Bourgogne !


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Voici enfin dévoilé, le tracé de mon périple le long des canaux !

De quoi préparer la route, et de planifier les pauses et autres hébergements. 

Avis aux amateurs qui veulent me rejoindre sur la route ;)

J'attends encore la réponse des divers organismes de VNF et je m'attelle dès que possible aux réservations de logement.

La route des plaques en fontes ! ( Deuxième partie )

ETAPE 2: Marchiennes, Saint-Amand et Cie


Après une bonne douche et une bonne petite nuit, j'étais à nouveau à nouveau frais et dispo pour enfourcher le vélo à la recherche des plaques en fonte !
Crafton m'avait concocté un petit parcours sur lequel La Mouche devait nous rejoindre. Nous voici donc partis sur les routes et après un passage en Belgique, nous nous retrouvâmes trois à l'ancien poste frontières de Rumegies.
La caméra tournait déjà à plein régime et le premier arrêt plaque fut déterminant. La sortie promettait d'être sympathique, d'autant plus que le soleil était de la partie. L'arrivée à Landas fut le théâtre du premier petit cafouillage de la journée : la route pour rejoindre Aix les Orchies n'étaient pas praticables pour mes compagnons de route !
C'est donc seul que je pris ce petit bout de chemin qui me conduisit à la plaque suivante. Et le détour fallait le coup !
Ensuite, nous nous dirigeâmes vers la forêt de Marchiennes qui me permit de prendre une petite vidéo sympathique de la traversée de cette étendue boisée.

Une fois sortie de la forêt c'est un secteur pavé bien intéressant entre Warlaing et Brillon, étape de notre prochaine moisson de plaques. Et de notre premier arrêt pipi d'ailleurs.


Puis ce fut le moment de penser au repas du midi. Il nous fallait donc rejoindre Saint Amand en faisant un petit détour par une plaque très bien cachée. Et ce fut la première apparition de la pluie qui nous avait épargnée jusqu'alors. Saint Amand nous ouvrait ses routes et nous suivîmes Crafton dans ses malheurs car la piste cyclable fut fatale à sa chambre à air qui s'était percée.
Pour se venger du mauvais sort, enfin, le crus-je, il nous emmena manger dans une pizzéria malheureusement fermée. Tous les endroits de restauration qui suivirent étaient également clos.

Et c'est à ce moment-là que nous reçûmes les plus beaux encouragements de la journée. Une équipe de jeunes attirés par la caméra que j'arborais sur mon casque nous un numéro des plus extraordinaires. Ils nous suivirent à la trace, klaxonnant, ouvrant les fenêtre pour hurler leurs encouragements, s'arrêtant dans un rond-point pour nous acclamer et allant même jusqu'à utiliser leur gilet jaune pour l'agiter par la fenêtre tandis qu'ils nous tendaient une gourde de ravitaillement ! Je n'eus pas le réflexe d'activer la vidéo, pensant à leur premier passage que cela ne durerait pas...

Passé ce petit moment de folie, nous pûmes nous attabler sur les bancs du Buffalo Grill, seul établissement apparemment disposé à nous accueillir le temps d'un repas qui nous permit fort opportunément d'échapper à la pluie.

Après nous être bien restaurés, nous entamions la route du retour qui nous réservait encore quelques jolies passages devant de jolies plaques, ainsi que quelques montées bien ardues.

Et c'est également par un petit passage par la Belgique que nous achevâmes notre périple à trois. Un petit goûter plus loin, puis un bout de chemin avec La Mouche et ce fut la course contre la montre pour rejoindre Tourcoing.

A part une voiture qui m'a refusé une priorité,le trajet de retour fut sans encombres et me fit prendre une variante du trajet que j'entreprends habituellement !

Bref, une journée mémorable en très bonne compagnie !

jeudi 17 mai 2012

La Route des plaques en fonte ! ( Première partie )

ETAPE 1: Entre Deûle et Scarpe


C'est donc à l'heure du goûter ce mardi 15 mai 2012 que je mis ma tenue de VTCman et tel un super héros de l'ordinaire, je fis mes premiers coups de pédale en direction du pont d'Oignies.
Descente sur le canal de la Deûle rive est afin de profiter d'un chemin de halage tranquille. Après quelques kilomètres, je repassai ( comme dirait ma femme, c'est bien la première fois que je repassais ... ) de l'autre côté car la rive sur laquelle je me trouvais était bloquée par une grille au niveau de l'ancien site de Métal Europe.
Et tant mieux, car je pus emprunter un bout de la ronde des trois cavaliers pour rejoindre la route de Roost-Warendin : je voulais éviter la boucle que fait la Deûle pour rallier la Scarpe.
Et c'est à l'entrée de Roost-Warendin que tomba la première averse de grêles accompagnée d'un vent de côté phénoménal. Je baissai légèrement la tête pour éviter les impacts aux yeux et avançai courageusement en direction de Râches. La pluie s'arrêta et je traversai la grand-route au niveau du fameux Pont de Râches, non sans difficulté étant donnée la circulation du moment.


C'est enfin la voie verte de la Scarpe entre Douai et Mortagne du Nord qui permet d'atteindre la confluence Scarpe-Escaut et surtout l'objectif de ma sortie : la maison de Crafton !
Tout se passait bien ( les paysages étaient reposants, l'eau bruissait des quelques canards, hérons et autres oiseaux qui traversaient le calme de sa surface ) quand soudain quelques rides en cercles concentriques troublèrent la quiétude du canal ...
Et c'était reparti pour un passage meurtrissant : les grêlons tombaient et me piquaient tels des frelons enragés jetés à plusieurs dizaines de kilomètres heures sur leur proie. Là, je me félicitai d'avoir pris le temps de mettre à l'abri mes papiers dans un sac de protection et me maudis de ne pas avoir cru à ces averses et de ne pas avoir revêtu mes sur-chaussures.
Bref, je continuai courageusement pour ne pas embêter mes hôtes avec mon retard. Le vent soufflait toujours ce qui permit de faire sécher mes habits à l'exception de mes chaussures détrempées qui refroidissaient sérieusement mes orteils.
Les localités se succédaient et je regrettai de ne pas avoir vidé la carte mémoire de ma petite caméra de tête car les animaux furent nombreux ( lapins, hérons, foulques macroules et autres habitués des bords de canaux ).
Bref, j'atteignais Hasnon quand je découvris que la route entre ce village et Saint-Amand était d'une qualité plus que médiocre ( notamment le passage à ras de la voie ferrée touristique à l'entrée de Saint-Amand.) Le passage dans Saint-Amand et le changement de rive pas indiqué peut induire en erreur de nombreux randonneurs. D'ailleurs, je rejoins l'avis d'un cycliste de la région sur les barrières qui jalonnent le trajet : elles cassent le rythme, empêchent le passage si l'on transporte des enfants dans un petit chariot et sont parfois orientées du côté du canal et pour peu qu'on rate sa manœuvre la chute à l'eau n'est pas loin.
Je dépassai enfin Saint-Amand et continuai à allure forcée en direction de Mortagne que je finis par atteindre non sans plaisir après trois heures de pédalage dans des conditions pas toujours agréable mais intéressantes !